Production durable : la promouvoir et l’encourager, on y travaille

Chez E.Leclerc, cela fait plusieurs années que nous avons accéléré les programmes qui visent à encourager une production plus durable et à soutenir l’amélioration des pratiques agricoles.

Pour « Marque Repère » et « Nos Régions ont du Talent », nous avons fait le choix, pour de nombreux produits, de la certification HVE (Haute Valeur Environnementale). Ce dispositif de certification environnementale volontaire des exploitation agricole porté par le Ministère de l’Agriculture⁽²⁾ garantit des produits provenant d'exploitations qui intègrent un plus grand respect de la biodiversité et des ressources naturelles, ainsi que la limitation des produits phytosanitaires et des engrais. Ce sont plus de 1630 producteurs de fruits et légumes qui travaillent avec nous sur nos Marques De Distributeurs et qui sont engagés dans une démarche d’amélioration avec l’objectif final d’être certifiés HVE. Notre enseigne s’est engagée dans la promotion de cette certification et propose aujourd’hui 267 références de fruits et légumes, vins et cidres provenant de ce type d’exploitations.

Dans le monde, L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) estime, en 2024, que 35,5 % des stocks mondiaux de poisson sauvage sont aujourd’hui surexploités et que le taux de surpêche gagne environ 1% / an en moyenne sur ces dernières années⁽³⁾.

C’est pour cette raison que E.Leclerc a mis en place des actions concrètes, avec l’aide de tous les acteurs du secteur, pour répondre aux enjeux de durabilité des ressources marines, et ce par une approche globale sur l’ensemble des produits de la pêche, bruts et transformés, et des canaux d’approvisionnement (Marques Nationales, Marques De Distributeurs (MDD), approvisionnement direct par les magasins en poissons frais, etc.).

Dès 2016, une étude de durabilité a été réalisée sur les principales espèces les plus vendues en magasin, dont le thon et la crevette. L’objectif : améliorer les pratiques en amont pour protéger les stocks. Pour cela, nous travaillons en étroite collaboration avec un expert indépendant, et nous développons l’offre de produits écolabellisés (notamment Aquaculture Stewardship Council (ASC) et Marine Stewardship Council (MSC)), avec des critères de durabilité minimale à respecter.

Côté élevage aussi, E.Leclerc a décidé de s’engager via sa gamme « Marque Repère » sur les différentes filières :

LA FILIÈRE PORCINE

Pour E.Leclerc, le respect de l’animal est indissociable de la qualité du produit attendu par le consommateur, une qualité qui doit rester accessible à tous. C’est aussi une de ses responsabilités, en tant que 1er distributeur en France, engagé aux côtés des éleveurs. Une conviction et des engagements qui se traduisent en actions concrètes au sein de Kermené, unité d’abattage et de conditionnement filiale du mouvement E.Leclerc.

Une chaîne d’approvisionnement qui assure qualité, traçabilité, bientraitance animale

Les porcs abattus à Kermené sont tous d’origine française. Au-delà du respect des différentes normes européennes, depuis février 2025, la totalité de ces animaux est conforme au cahier des charges Le Porc Français. Ce cahier des charges demande aux éleveurs partenaires d’offrir à leurs animaux une exposition suffisante à la lumière, un accès à l’eau fraîche en quantité et qualité nécessaires, un environnement et des matériaux adaptés à leurs besoins et leur nature d’animal fouisseur.

Des exigences qui ne sont pas optionnelles : leur non-respect peut entraîner la suspension ou l’arrêt des approvisionnements par le mouvement E.Leclerc.

L'arrêt de la pratique de la castration est un enjeu central en termes de bientraitance porcine. A ce titre, l’enseigne E.Leclerc s’engage publiquement en faveur de l’abandon de cette pratique par l’arrêt, à terme, de l’approvisionnement en mâles castrés et en favorisant dès aujourd’hui l’approvisionnement en mâles entiers (ou immunocastrés).

À l’abattoir aussi, des engagements concrets et contrôlés

Un contrôle des animaux est effectué par des équipes formées à la bientraitance animale, comme le sont celles en charge des manipulations et de l’abattage. L’équipe d’inspection est la plus grande de France, sous contrôle de trois inspecteurs des services vétérinaires de l'Etat présents sur site en permanence et dont l’un est référent national Protection Animale. En zone de circulation des animaux, plus de 30 caméras ont été installées pour un contrôle en continu du processus d’abattage. Au-delà des contrôles des autorités administratives et vétérinaires, Kermené s’est engagé dans un cycle d’audits mené par des organismes indépendants, (OABA, l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs ; SDBF, spécialisés dans la protection et le bien-être des animaux d’élevage). Une démarche qui permet à la fois de contrôler, mais aussi d'améliorer les engagements pris en matière de bientraitance animale.

Innover pour mieux faire

Quel élevage de porc pour demain, avec la meilleure prise en compte possible des enjeux liés aux hommes, à l’environnement et à l’animal ? De cette réflexion initiée par Kermené il y a plus de 8 ans avec la coopérative Le Gouessant et l’ONG CIWF est née Le Lab, un élevage porcin innovant, véritable outil pilote de recherche et développement. Entré en production en 2021, il intègre les meilleures pratiques avec des truies en liberté, l’arrêt de la castration, des bâtiments ouverts, le tout associés à des outils de collecte de données – qualité de l’air, déplacements, comportements alimentaires, etc.  : autant d’éléments qui permettent de quoi mesurer plus précisément le bien-être animal et l’adaptation à grande échelle des expérimentations les plus prometteuses. Enfin, au quotidien, Kermene collabore avec 8 organisations de producteurs pour faire de la bientraitance animale une priorité.

Fortement ancré au sein des territoires, E.Leclerc entretient des relations fortes avec les fournisseurs et producteurs locaux. La création de valeur partagée avec nos fournisseurs et producteurs s’incarne de différentes façons : en privilégiant les productions locales et en soutenant des filières, en accompagnant leur transformation vers des modèles durables, en co-développant des offres responsables, en s’engageant dans des relations équilibrées et pérennes apportant une rémunération plus juste aux producteurs. Pour soutenir la profession, nous avons créé deux gammes au sein de « Marque Repère » :

Avec « Récoltons l’Avenir », Marque Repère favorise la transition vers un modèle plus vertueux pour la planète. A travers cette démarche, Marque Repère concrétise son engagement à soutenir durablement les agriculteurs français, en favorisant notamment la transition vers un modèle d'agriculture bas carbone.

Les impacts du dérèglement climatique sont aujourd’hui un enjeu mondial majeur, qui affectent pays et populations. En France, l’agriculture est le deuxième secteur d’activité le plus émetteur de Gaz à Effet de Serre, après celui des transports, et représente 19% des émissions nationales en 2023 (Source : Format Secten – Citepa, 2023). L’agriculture est aussi un secteur essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique car certaines pratiques permettent de stocker du carbone dans les sols. La transition vers une agriculture moins émettrice de carbone constitue un défi complexe qui s’inscrit sur de nombreuses années. Elle nécessite des changements profonds dans les pratiques agricoles, les systèmes de production et les modes de consommation. Marque Repère accompagne les agriculteurs français dans la mise en place progressive de pratiques bas carbone afin de vous proposer des produits à faible impact environnemental et vous permettre une consommation engagée.

Et avec « Soutenons Nos Agriculteurs » de « Marque Repère » lancée en 2021, E.Leclerc marque son soutien au monde agricole. Une gamme engagée composée de près de 35 produits pour soutenir les agriculteurs français en leur assurant une rémunération plus juste.

La Gamme « Soutenons Nos Agriculteurs » c’est :

• 100% fabriqué en France
• des partenariats de 3 ans minimum
• une rémunération plus juste

À travers « Les Alliances Locales »,le Mouvement E.Leclerc est aujourd’hui engagé en direct avec des producteurs locaux, situés en moyenne à moins de 50 km de chaque magasin. La qualité de leur travail est reconnue, grâce à la valorisation de leurs produits en rayon, amplifiée par les communications des centrales régionales et des magasins. Ce partenariat leur permet ainsi de valoriser leurs produits, de les faire connaître, de les rendre accessibles aux consommateurs, et de leur proposer des débouchés directs et réguliers, sans intermédiaire. La démarche prend de l’ampleur année après année. Les partenariats se multiplient pour mettre à l’honneur nos producteurs locaux et défendre nos terroirs. E.Leclerc soutient aujourd’hui plus de 15 000 producteurs locaux.

La déforestation a un impact incontestable sur le changement climatique et sur la diversité de la faune et de la flore. Elle modifie considérablement les écosystèmes et a un impact économique sur les populations qui y vivent. Pour toutes ces raisons, E.Leclerc a décidé d’agir en participant activement à la lutte contre la déforestation liée aux matières premières utilisées dans ses produits. Son action porte sur plusieurs matières premières ciblées du fait de leurs impacts environnementaux et sociaux (soja, huile de palme, charbon de bois…).

Aussi, depuis 2009, notre enseigne s’est engagée dans une démarche volontariste visant à réduire notre empreinte forestière, liée à l'usage de l‘huile de palme. Aujourd'hui, la totalité de l'huile de palme intégrée dans nos produits alimentaires « Marque Repère » est certifiée RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil), à minima au niveau « Mass Balance »⁽⁵⁾.

Pour le bois et le papier, E.Leclerc s’engage à proposer des produits à base de papier contenant exclusivement de la ouate de cellulose issue de forêts gérées durablement. Pour aller plus loin, nous avons décidé de rendre obligatoire la certification FSC (Forest Stewardship Council) ou PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières), d'ici à 2025, sur tous les produits concernés (mouchoirs, papier toilette, essuie-tout…). L’objectif a par ailleurs été atteint depuis 2020 sur « Marque Repère », notre marque distributeur.

Pour le soja, E.Leclerc s’est engagé depuis plusieurs années dans un travail de sourcing, de traçabilité et de responsabilisation des filières.

Le soja est utilisé en grande majorité pour l’alimentation animale et est majoritairement importé d’Amérique du sud car peu cultivé en France. Son exploitation contribue à la déforestation, en particulier dans le Cerrado (forêt amazonienne), 2ème plus grand biome végétal du Brésil.

Notre enseigne, qui n’importe pas directement de soja ni de viande provenant du Brésil, s'est engagée à travailler avec les acteurs des filières de l'alimentation animale, qui sont importateurs majeurs du soja en France, pour réduire l'impact de la culture du soja sur les forêts.

Fin 2020, le Mouvement a signé le Manifeste « pour une mobilisation des acteurs français pour lutter contre la déforestation importée liée au soja », avec l’ensemble des distributeurs français, afin de bannir des circuits commerciaux le soja récolté sur des terres déboisées. L’objectif est notamment d’améliorer la transparence de la filière et mettre à disposition des informations jusqu’à présent éparses. Ces éléments permettront à tous les acteurs de la chaîne d’évaluer le risque lié au soja importé. Cette mise en commun associée aux engagements individuels de chaque acteur permettra de remonter de façon très réactive la chaîne des fournisseurs pour stopper les importations venant des zones incriminées.

En complément de ces engagements historiques développés depuis plusieurs années, E.Leclerc s'engage, à n'avoir aucune déforestation liée à ses principales matières premières associées à la déforestation, avec une date cible en 2025.

Les matières ciblées par cet engagement sont celles identifiées par l’Union Européenne comme engendrant le plus de déforestation importée et sont aussi visées par le règlement européen contre la déforestation importée (RDUE). Nous nous concentrons donc sur les matières premières et leurs dérivés suivants, tels que définis dans le règlement européen : le bois, le cacao, le café, le caoutchouc, la viande de bœuf, le soja et l’huile de palme.

Afin d’assurer l’engagement d’ici fin 2025 à la fois sur nos marques propres et la marque nationale, E.Leclerc a réalisé des analyses de risques via des questionnaires relayés à ses fournisseurs concernés. Les résultats de ces analyses font l’objet d’un plan d’action précis et suivi dans le temps afin d’assurer la vente de produits sans déforestation importée.

Chez E.Leclerc, nous pensons que ces engagements pour la Planète ne seraient pas complets s’ils ne s’accompagnaient pas d’exigences sociales pour les entreprises avec lesquelles nous travaillons. C’est pourquoi E.Leclerc est membre d’Amfori, organisme à l’origine du référentiel d’audits sociaux BSCI permettant de gérer les risques dans notre chaîne de valeur, depuis 2012. Nous sommes engagés dans une démarche d’évaluation pour améliorer les conditions sociales dans les usines avec lesquelles nous travaillons. Ces évaluations fournisseurs portent notamment sur les droits à la liberté d’association, la santé et la sécurité au travail, la rémunération juste, les heures de travail décentes, l’emploi précaire ou encore l’absence de travail des enfants.

Encourager les productions plus vertueuses fait partie intégrante de notre métier. En promouvant une agriculture plus responsable, le bien-être animal ou de meilleures conditions de travail pour nos fournisseurs, E.Leclerc s’engage aux côtés de ses clients pour, notamment, leur donner le choix de la qualité et ce, toujours à prix accessible.

Pour en savoir plus sur nos engagements en matière de production durable, consultez notre rapport RSE 2021 « Tous engagés pour un Mouvement responsable » ci-dessous.