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Pour 85% des Français, avoir une alimentation de qualité coûte trop cher

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18 mai 2022

E.Leclerc

Dans un contexte où la flambée des prix pèse de plus en plus sur le portefeuille des Français, l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations met en lumière les résultats de sa dernière enquête. La quasi-totalité des Français (96%) ressent ces hausses de prix sur son panier de courses. Conséquence de cette inflation, ce sont même plus de 7 Français sur 10 qui ont déjà dû renoncer à des dépenses pour limiter l’impact de la hausse des prix sur leur portemonnaie. In fine, avoir accès à une alimentation de qualité est compromis pour plus de 8 Français sur 10, notamment parce que les prix des fruits et légumes frais sont trop élevés.

Inflation : 71% des Français ont déjà dû renoncer à des dépenses pour limiter son impact

Le pouvoir d’achat reste une des principales préoccupations des Français. En raison du contexte inflationniste actuel, près de 8 Français sur 10 (77%) affirment que leur pouvoir d’achat a diminué. Une donnée encore plus marquée chez les 60 ans et plus, qui sont 83% à faire ce même constat. Si elles se font ressentir sur de nombreux postes de consommation, c’est sur les dépenses essentielles du quotidien que ces hausses de prix ont un plus fort impact. En effet, la quasi-totalité des Français (96%) fait le constat de cette inflation sur leur panier de courses. Et les dépenses contraintes ne sont pas moins concernées pour autant : 9 Français sur 10 constatent un impact de la hausse des prix de l’électricité et de l’essence sur leur pouvoir d’achat.
Conséquence directe d’une situation économique marquée par la flambée des prix de l’alimentaire, des carburants et des matières premières, les Français sont nombreux à avoir modifié leurs habitudes de consommation. Ce sont 71% qui ont déjà dû renoncer à des dépenses pour limiter l’impact de la hausse des prix sur leur porte-monnaie. Les populations les plus fragilisées sont les premières touchées par ces restrictions : 78% des moins de 35 ans, 79% des ouvriers et employés et 83% des bas salaires ont dû renoncer à des dépenses.

Près de 7 Français sur 10 se privent de fruits et légumes frais parce qu’ils sont trop chers

Si les loisirs (66%) et l’habillement (64%) sont les premiers postes de dépenses à être sacrifiés par les Français, renoncer à des achats alimentaires est un moyen de faire des économies pour bon nombre d’entre eux. Près de 6 Français sur 10 (58%) ont dû restreindre leurs achats de denrées alimentaires, du fait de la hausse des prix. Si l’on regarde plus précisément les produits concernés par ces restrictions, 46% des Français ont réduit leur consommation de viande et de poisson et 38% ont diminué leurs achats de fruits et légumes frais.
Dans leur panier de courses, les ménages français consacrent en moyenne 29,5€ par semaine à l’achat de fruits et légumes frais. Néanmoins, 69% des Français déclarent se priver de fruits et légumes régulièrement parce qu’ils sont trop chers, 81% des ménages à faibles revenus et 68% des moins de 35 ans se privent régulièrement de fruits et légumes parce qu’ils n’en ont pas les moyens et complètent donc leur alimentation via d’autres produits alimentaires.
Cette privation s’illustre particulièrement chez les ménages les plus en difficulté financièrement. Si plus de 9 Français sur 10 consomment au moins une fois par semaine des fruits et légumes frais, les ménages les plus précaires sont ceux qui en consomment le moins. En effet, ces derniers sont 42% à consacrer moins de 10€ par semaine à l’achat de fruits et légumes frais, quand 24% de la population y consacre le même montant.

85% des Français trouvent qu’avoir une alimentation de qualité coûte cher

Plus globalement, pour tenter de faire diminuer le montant de leurs courses, les Français ont d’ores-et-déjà mis en place plusieurs stratégies. Près de 4 Français sur 10 (36%) achètent des produits moins chers, un quart (23%) achètent des produits en moins grande quantité et 1 Français sur 5 déclare en consommer moins. Autre donnée marquante, un quart des jeunes (23%) déclarent demander de l’aide pour se nourrir et 12% avoir recours aux Banques alimentaires (vs. 3% sur l’ensemble de la population).
Parmi les Français qui ont dû renoncer à l’achat de denrées alimentaires, près de 9 sur 10 (87%) déplorent un impact négatif sur la qualité de leur alimentation, et deux-tiers (66%) sur leur santé et celle de leurs enfants. Des sacrifices alimentaires qui ne sont pas sans conséquences sur la qualité de l’alimentation des Français. Pour la majorité d’entre eux, une alimentation de qualité est une alimentation équilibrée (48%), variée (39%) et riche en fruits et légumes (30%). Mais si plus de 7 Français sur 10 (74%) estiment avoir une alimentation équilibrée et de qualité, avoir une alimentation de qualité coûte trop cher pour 85% des Français. Un sentiment fortement corrélé au niveau de revenus et à la catégorie professionnelle à laquelle ils appartiennent. De fait, seuls 63% des ouvriers et 56% des bas revenus ont l’impression d’avoir une alimentation de qualité, contre 84% des cadres et 83% des hauts revenus.

La grande distribution, un acteur phare pour favoriser une alimentation de qualité

Bien que les lieux d’achats de fruits et légumes frais soient nombreux, c’est vers les grandes surfaces que les Français se tournent le plus pour faire leurs achats. C’est pourquoi, 94% des Français estiment que la grande distribution a un rôle à jouer dans l’alimentation de qualité pour la quasi-totalité des Français qui y font majoritairement leurs courses, y compris de fruits et légumes pour 82% d’entre eux. Près de 9 Français sur 10 attendent des grandes surfaces qu’elles ne proposent que des fruits et légumes de saison, issus de productions respectueuses de l’environnement (87%) et locales (81%). Enfin, faciliter la vie des Français en proposant des paniers déjà constitués pour un nombre donné de personnes est une idée approuvée par plus des deux-tiers d’entre eux (64%).

MÉTHODOLOGIE : Étude réalisée par Ipsos pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations sur un échantillon national représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, interrogées du 26 avril au 30 avril en ligne selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération).